«Pour l’instant, il n’y a pas eu de violation pouvant saper l’accord de cessez-le-feu. Toutefois, nous savons que certains pays font des manœuvres, derrière les rideaux, qui pourraient faire échouer l’accord», a déclaré le ministre turc de la Défense Fikri İsik lors d’une visite aux forces armées turques dans la province de Sirnak (Sud-est).
Isik a par ailleurs rappelé qu’Ankara suit de près l’opération Bouclier de l’Euphrate et qu’elle est prête à intervenir en cas de nécessité.
«Nous ne permettrons pas, [bien évidemment] dans le respect du droit international, qu’un incident vienne troubler la sécurité et la stabilité de la région. Ainsi, dans ce contexte, nous surveillons les mouvements du PYD [prolongement du PKK terroriste en Syrie]», a-t-il dit.
Le ministre turc a également souligné l’importance des frappes russes dirigées contre Daesh dans le nord de la Syrie. Il s’agit d’«un important développement», dit-il, en référence aux raids russes menés jeudi dernier contre des positions de l’organisation terroriste à al-Bab.
Lancée le 24 août, l’opération Bouclier de l’Euphrate a pour objectif de nettoyer le nord de la Syrie des organisations terroristes, notamment Daesh, et d’assurer la sécurité de la frontière Sud de la Turquie. (AA)