Le Centre de commandement de l’opération IRINI a avoué que la fouille dans un navire turc en Méditerranée est « illégale ».
Dans un communiqué sur l’inspection d’un navire turc, le Centre de commandement de l’opération IRINI, établi à Rome, capitale de l’Italie, a indiqué que « la fouille a été faite sans autorisation de l’Etat du pavillon (la Turquie) ».
« Les forces de l’opération IRINI sont montées à bord du navire de cargaison « Roseline A » battant pavillon turc, en application des résolutions 2292 et 2526 du Conseil de sécurité de l’ONU et elles ont procédé à des inspections concernant l’embargo d’armes contre la Libye » a déclaré le centre de commandement.
Le texte défend que « des efforts de bon sens ont été déployés » pour obtenir le consentement de l’Etat de pavillon, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.
« L’équipe de la frégate allemande Hambourg qui n’a pas obtenu de réponse de l’Etat de pavillon, est montée à bord du navire à environ 160 milles marins au nord du port de Benghazi. Le capitaine et les membres de l’équipage ont affiché un comportement favorable à une collaboration lors de l’accostage. L’Etat de pavillon a indiqué ne pas autoriser la fouille dans le navire et l’opération IRINI a stoppé l’inspection durant laquelle aucun matériel illégal n’a été retrouvé et le navire a continué son chemin » peut-on également lire.
Les vidéos filmées par le personnel du navire battant pavillon turc montrent l’intervention musclée des soldats allemands contre les membres de l’équipage, contrairement à ce qui a été annoncée par le centre de commandement de l’opération IRINI.