Dans un post partagé sur son compte Facebook, Ben Amor a indiqué qu’il s’agit de Subsahariens ayant tenté de rejoindre les côtes italiennes.

Le porte-parole du FTDES a tenu pour responsable la politique migratoire que suit l’Europe, rappelant  »l’ampleur des mesures qu’avait prises le président tunisien contre des ressortissants de l’Afrique subsaharienne ».

 »Il est difficile de compter le nombre de victimes et de disparus durant cette semaine tragique. L’Europe ayant privé les migrants de leur droit de circulation en est responsable. S’ajoutent les mesures urgentes qu’a déclarées le président Saied le 21 février, contre les Subsahariens et qui ont, par conséquent, approfondi la crise », a-t-il écrit.

Les garde-côtes tunisiens ont repêché, samedi, les corps de 9 migrants subsahariens irréguliers, ayant péri dans le naufrage de leur embarcation au large des côtes sud-est du pays, alors qu’ils tentaient de franchir les frontières maritimes vers l’Italie.

Depuis mercredi dernier, et après avoir ratissé les côtes, la Garde nationale tunisienne a réussi à interpeller plus de 3 000 migrants en situation irrégulière, dont la plupart sont des Africains subsahariens.

Le chef de l’État tunisien, avait annoncé, le 21 février, que « des mesures urgentes » étaient nécessaires « contre l’immigration clandestine de ressortissants de l’Afrique subsaharienne ».

AA