Le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, avait annoncé dans une lettre en janvier que Liban, la République dominicaine, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Soudan du Sud et le Venezuela avaient perdu leur droit de vote à l’Assemblée générale des Nations unies.

Pour récupérer son droit de vote, le Liban devait s’acquitter d’une quote-part s’élevant à environ 1,8 million de dollars (1,69 million d’euros), selon la lettre.

Le ministère des Affaires étrangères libanais n’a pas précisé le montant réglé par le Liban.

« Le Liban est revenu jouer son rôle essentiel (…) dans les travaux et les discussions de l’Onu et de ses comités spécialisés », a-t-il déclaré.

Le Liban est plongé dans une crise économique profonde depuis 2019. L’État, qui a fait défaut sur sa dette en devises étrangères en 2020, a été largement paralysé depuis, avec des dépenses réduites dans tous les domaines.

Reuters