La Turquie a exprimé mardi sa volonté de faire de la mer Égée et de la Méditerranée « des mers d’amitié et de solidarité ».

Le ministre turc de la Défense nationale, Hulusi Akar, a déclaré lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue grec Nikolaos Panagiotopoulos dans la province méridionale de Hatay, que la Turquie « s’efforce » d’entretenir de bonnes relations avec son voisin grec.

Il y a des « problèmes » entre les deux pays, a-t-il ajouté, précisant “qu’en tant que deux pays civilisés, la Turquie et la Grèce peuvent résoudre ces problèmes dans un esprit d’alliances, une démarche pacifique, le respect mutuel et le dialogue ».

« Nous pensons que cela serait mutuellement bénéfique », a-t-il noté.

Pour sa part, Panagiotopoulos a également exprimé la volonté d’établir la stabilité dans les relations bilatérales, et a déclaré que des tragédies telles que des tremblements de terre montrent « à quel point » les problèmes existants sont minimes entre la Grèce et la Turquie.

« Le monde a été récemment confronté à des défis en termes de sécurité », a-t-il également souligné, ajoutant que les deux pays doivent travailler ensemble face à de tels défis sécuritaires.

La Turquie a déploré au cours des derniers mois la rhétorique et les actions provocatrices répétées de la Grèce dans la région, notamment le déploiement d’armes sur des îles proches des côtes turques, qui sont pourtant démilitarisées en vertu d’obligations découlant d’un traité.

Les séismes qui ont frappé le sud de la Turquie en février ont relancé une “diplomatie des séismes” entre la Grèce et la Turquie. Dans un élan de solidarité, la Grèce avait envoyé une équipe de sauvetage et plusieurs aides humanitaires, et le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Dendias s’était rendu dans les zones sinistrées avec son homologue turc Mevlut Cavusoglu dans les jours qui ont suivi les séismes.

AA