Volker Peretz a exprimé, dans un communiqué publié par la mission de l’ONU, son « extrême déception que la cessation des hostilités pour des raisons humanitaires promise par les Forces armées soudanaises et les Forces de soutien rapide n’ait été que partiellement réalisée, dimanche, alors que les affrontements se sont intensifiés lundi matin ».

« Peretz continue d’exhorter toutes les parties à respecter leurs obligations internationales, notamment en assurant la protection des civils et la cessation des hostilités », a ajouté le communiqué

Pour le troisième jour consécutif, les villes soudanaises, dont la capitale, Khartoum, sont le théâtre d’affrontements armés continus entre l’armée et les Forces de soutien rapide.

Les parties prenantes au processus politique au Soudan ont annoncé que la signature d’un accord final serait reportée sine die, en raison de la poursuite des tractations entre les militaires.

Déjà repoussée une première fois le 1er avril, la signature de l’accord de transition au Soudan, prévue le 6 avril, a été reportée une deuxième fois en raison de la reprise des pourparlers entre militaires.

Le 8 janvier dernier, un processus politique a été amorcé au Soudan entre les signataires de l’accord-cadre du 5 décembre 2022, à savoir ; le Conseil de Souveraineté au pouvoir et les forces civiles, notamment le mouvement  »Liberté et changement – conseil central », pour parvenir à un accord qui pourrait résoudre la crise politique dans le pays.

L’accord vise à répondre à une crise qui dure depuis le 25 octobre 2021, le commandant de l’armée, Abdel Fattah Al-Burhan, ayant imposé des mesures d’exception, dont la dissolution du Conseil de Souveraineté et celui des ministres de transition et la proclamation de l’état d’urgence.

AA