AA / Ankara / Mustafa Deveci
Plus de 1600 ressortissants turcs ont quitté le Soudan pour arriver en Éthiopie suite aux combats qui ont éclaté, le 15 avril, entre l’armée régulière soudanaise et les paramilitaires des Forces de soutien rapide.
Selon les informations obtenues de sources diplomatiques, la Türkiye poursuit les opérations d’évacuation de ses ressortissants du Soudan via l’Éthiopie.
Dans ce cadre, plus de 1 600 Turcs sont arrivés en Éthiopie par des bus alloués par l’ambassade de Türkiye à Khartoum, capitale soudanaise.
« Nos citoyens se rendent de la frontière éthiopienne à l’aéroport de Gondar, en Éthiopie, par des véhicules fournis par notre ambassade à Addis-Abeba (capitale de l’Éthiopie). Il est prévu que nos citoyens soient transportés de Gondar à Addis-Abeba par des avions affrétés par des compagnies aériennes éthiopiennes puis amenés dans notre pays », précise la même source.
Ainsi, un premier avion transportant 164 ressortissants turcs a décollé de Gondar vers Addis-Abeba, mardi.
Depuis le 15 avril, le Soudan est le théâtre d’affrontements entre l’armée et les « Forces de soutien rapide » à Khartoum et dans d’autres villes. Les deux parties ont échangé des accusations selon lesquelles chacune d’elles aurait lancé une attaque contre le quartier général de l’autre, en plus d’allégations de contrôler les sites appartenant à chacun d’eux.
En 2013, les FSR ont été constituées pour soutenir les forces gouvernementales dans leur lutte contre les mouvements armés rebelles dans la région du Darfour (ouest). Ces unités paramilitaires ont par la suite assumé d’autres missions, notamment la lutte contre la migration irrégulière aux frontières et le maintien de l’ordre, avant d’être qualifiées de « rebelles » par l’armée suite au déclenchement des hostilités.
