Tokyo avait déjà gelé les avoirs de personnes et de groupes russes et interdit l’exportation de biens vers les organisations russes liées à l’armée, ainsi que l’exportation de services de construction et d’ingénierie.

Vendredi, le gouvernement nippon a élargi la liste des biens concernés par ses sanctions, pour y inclure les véhicules équipés de moteurs de 1.900 cm3 ou plus, ainsi que les voitures hybrides et électriques, a indiqué dans un communiqué le ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie.

Les nouvelles sanctions, approuvées vendredi par le gouvernement du Premier ministre Fumio Kishida, entreront en vigueur le 9 août.

« Alors que plus d’un an s’est écoulé depuis que la Russie a envahi l’Ukraine, nous avons étendu la liste des articles soumis à l’interdiction d’exportation », a déclaré à la presse un responsable du ministère.

Usine Toyota à Saint-Petersbourg
(Others)

Ces nouvelles sanctions font suite à des embargos similaires décrétés par les États-Unis et l’Union européenne, a-t-il précisé.

Parmi les autres produits ajoutés à la liste figurent l’acier, les produits en plastique et les pièces électroniques « qui peuvent être détournées à des fins militaires », a-t-il ajouté.

Lors de leur sommet au Japon en mai, les dirigeants du G7 se sont mis d’accord pour « priver la Russie des technologies, des équipements industriels et des services du G7 qui soutiennent son entreprise guerrière ».

AFP