Erdogan et Lula da Silva échangent sur le conflit israélo-palestinien

Erdogan et Lula da Silva échangent sur le conflit israélo-palestinien

AA / Ankara / Merve Berker


Le chef de l’État turc, Recep Tayyip Erdogan, a eu, mardi, un entretien téléphonique avec son homologue brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, au cours duquel les deux présidents ont évoqué les derniers développements du conflit israélo-palestinien.

« Les affrontements de plus en plus violents entre Israël et la Palestine ainsi que les mesures visant à garantir le calme ont été abordés au cours de l’appel », a fait savoir la direction de la communication de la Présidence turque sur la plateforme X.

« Partageant avec son homologue brésilien les propositions de solution de la Türkiye pour une paix durable, le président Erdogan a souligné qu’aucun pays ne devrait jeter de l’huile sur le feu, et que des mesures concrètes devraient être prises par toutes les parties en ce qui concerne l’aide humanitaire dans le cadre des droits de l’homme », peut-on également lire.

Cet entretien entre Recep Tayyip Erdogan et Luiz Inacio Lula da Silva intervient alors que le conflit israélo-palestinien est à son 11è jour.

Pour le onzième jour consécutif, l’armée israélienne continue de cibler la bande de Gaza avec d’intenses frappes aériennes qui ont détruit des quartiers entiers et fait des milliers de morts et de blessés parmi les civils palestiniens.

Samedi à l’aube, le mouvement de résistance Hamas et d’autres factions palestiniennes ont lancé depuis Gaza l’opération « Déluge d’Al-Aqsa », en réponse aux « attaques incessantes des forces israéliennes et des colons contre le peuple palestinien, ses biens et ses lieux saints, en particulier la mosquée Al-Aqsa dans la partie occupée de Jérusalem-Est ».

De son côté, l’armée israélienne a lancé l’opération « Épées de fer » et continue de mener des raids intensifs sur de nombreuses zones de la bande de Gaza, où vivent plus de deux millions de Palestiniens qui souffrent de la détérioration de leurs conditions de vie en raison d’un blocus israélien imposé depuis 2006.

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