« Je suis également ici pour tirer la sonnette d’alarme sur le besoin d’un soutien international massif en raison des difficultés humanitaires auxquelles le pays est confronté, un soutien humanitaire massif lié au renforcement des capacités sécuritaires en Somalie et un soutien humanitaire massif pour la stabilisation et le développement du pays », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse conjointe avec le président somalien Hassan Cheikh Mohamoud.

Antonio Guterres est arrivé mardi matin pour une rapide « visite de solidarité » à l’occasion du mois de ramadan, durant laquelle il doit rencontrer différents acteurs politiques et se rendre dans un camp de déplacés, selon des médias locaux.

La Somalie connaît, comme ses voisins le Kenya et l’Ethiopie, une sécheresse inédite depuis au moins 40 ans, causée par cinq saisons des pluies avortées qui ont anéanti bétail et cultures et forcé au moins 1,7 million de personnes à quitter leur foyer en quête d’eau et de nourriture.

L’ONU a lancé un appel pour une aide humanitaire de 2,6 milliards de dollars pour la Somalie.

« J’appelle les donateurs et la communauté internationale à intensifier leur soutien pour financer d’urgence le plan de réponse humanitaire 2023 qui n’est actuellement financé qu’à 15% », a exhorté M. Guterres.

Environ la moitié de la population aura besoin d’aide humanitaire cette année, avec 8,3 millions de personnes touchées par la sécheresse, selon les Nations unies.

« Avec le président nous avons discuté des efforts précieux du gouvernement pour lutter contre le terrorisme et faire progresser la paix et la sécurité pour tous », a-t-il ajouté.

AFP